13 avril 2017

Edito de Julien Séraqui - Eletter du 13 avril 2017

Portrait CNCGP, le 24 mars 2016 au siège à Paris avant le conseil d'aministration.

Edito

Chères Consœurs, Chers Confrères,

Ces dernières années, notre métier a connu des évolutions profondes de son cadre réglementaire qui se sont traduites, dans nos cabinets, par un formalisme toujours plus dense et trop souvent mouvant.

La mission de la commission Prévention des risques et contrôle-qualité est de faciliter l’exercice quotidien de notre métier en analysant la réglementation afin de produire des documents prêts à l’emploi et simples à utiliser.

Ces outils de travail, réunis dans le kit réglementaire, sont téléchargeables dans votre espace privé, sur le site de la CNCGP. Une lettre réglementaire vous est adressée deux fois par an, en juin et en décembre, pour faire le point sur toutes les modifications apportées à ces documents.

Rappelons que la CNCGP est la seule association à mettre à la disposition de ses adhérents un kit aussi complet (52 documents).

Je profite de cet édito pour vous rappeler l’état d’esprit de cette commission dont chaque membre est avant tout un CGP : comment respecter la réglementation tout en gagnant du temps ?

Parlant d’état d’esprit, nous avons lancé en 2016 une enquête de satisfaction pour connaître le vôtre à propos du contrôle-qualité et les résultats ne nous ont pas déçus :

  • les vérifications effectuées par l’auditeur sont-elles pertinentes ? 87 % de réponses positives ;
  • les cabinets se sont-ils appuyés sur le contrôle-qualité pour se mettre en conformité avec la réglementation ? 93 % de réponses positives ;
  • êtes-vous satisfaits du contrôle-qualité ? 91 % de réponses positives.

A croire que vous en redemandez…

Plaisanterie à part, ces résultats prouvent qu’en tant que profession, nous avons compris que l’utilisation du kit réglementaire nous protège lors d’un contrôle de nos autorités de tutelle ou lors d’un contentieux avec un client.

De plus, cela nous distingue d’autres, je n’ose les appeler « professionnels », qui sous couvert de conseils sont en fait des vendeurs à la sauvette.
Notre métier s’exerce sur le temps long, nous suivons parfois nos clients sur des décennies, nous les aidons à préparer la transmission de leur patrimoine à leurs enfants, leurs petits-enfants… Ils nous perçoivent tels que nous sommes vraiment : des conseillers.

Enfin, j’entends beaucoup d’entre nous s’inquiéter du nouveau formalisme que vont imposer les directives MIF2 pour le CIF et DDA pour le courtage en assurance. Il est certain que le contenu des documents du kit réglementaire va changer mais cela ne bouleversera en rien nos habitudes : il faudra toujours utiliser un document d’entrée en relation, une lettre de mission, un questionnaire connaissance-client, un rapport écrit, etc.

Vous n’avez aucune raison d’être inquiets car vous êtes déjà prêts !

Bien confraternellement,

Julien Séraqui
Président de la commission Prévention des risques et contrôle-qualité